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13 avril 2011

Info 15 Patronage Laïc

 

Un peu de retard certes, mais voici un compte-rendu de la réunion qui s’est tenue le 24 mars dernier, pendant plus de deux heures, au patronage Laïc,  72 avenue Félix Faure et non rue Félix Faure ainsi que l’indiquait une lettre d’invitation de la Mairie du XVème.

Une salle pleine, avec à la tribune Anne Hidalgo, Philippe Goujon, un représentant de l’agence d’architecture retenue, un représentant des services de la ville concernés par le projet et Marc Blondel.

Je suis arrivée au moment où ce dernier prenait la parole pour expliquer que le fait que le patronage laïc soit géré par la ligue de l’enseignement, était un gage de laïcité…. Oui, mais à mon avis, pas un gage de neutralité !!! Même s’il reconnait aux gens d’avoir un choix spirituel. Nous le remercions  de sa tolérance!!!

Il a expliqué que ce lieu étant à la disposition des citoyens du XVème … des locaux temporaires ont été trouvés le temps des travaux au 61 rue Violet, soit 400m2 achetés par la ville de Paris au centre des impôts.

Il a ensuite indiqué que le bâtiment serait ouvert à l’angle de l’avenue Félix Faure, avec une salle de 80m2 à l’étage, une autre plus petite, des foyers, des espaces semi publics, une salle multimédia, une cafétéria…et des logements (résidence sociale) sur 3 étages…

Un espace décrit par lui comme démocratique, respectable, ouvert au quartier, durable.

La salle commençait à s’agiter, le temps était venu de répondre aux questions, les nombreux riverains présents étaient là pour cela.

-Un mur aveugle face aux riverains, qu’en est-il ? On en saura pas plus.

-Un projet déjà ficelé, contesté, non concerté… « On ne fait pas le bonheur des gens… sans les gens ».

-Une surprise de taille… Le propriétaire de la maison mitoyenne déclare n’avoir été contacté à aucun moment par la ville de Paris… De quoi envisager quelques complications.

-Des commentaires plus feutrés au fond de la salle : « ras le bol de cette salade UMP/PS qui se renvoient sans arrêt la balle au lieu de penser à nous… »

-Un intervenant croyant valoriser certains jeunes, habitués des lieux, explique que ce lieu sera bien pour eux car ils ont besoin d’espace même s’il y a parfois, je cite, de la « viande soule ».

Vous le voyez, un débat de haute qualité …

Un ton de conclusion de Marc Blondel quelque peu orageux en réponse aux interpellations sur le bruit généré par ceux qui fréquentent très tardivement les lieux, au grand désespoir des riverains. Pour lui, ces gens se f… du projet mais alors, il faut alors qu’ils choisissent, soit le bruit continue, soit les travaux du nouveau patronage commencent…

Et selon lui, il faut rappeler les principes de laïcité car en réunion laïque, on respecte ses interlocuteurs…

Que cela vient-il faire là ?

 

Puis viendra la conclusion du Maire du XVème. Il croyait à une réunion de concertation…Or c’est une réunion d’information… N’aurait-il pas lu la lettre qu’il a lui-même signé, où « réunion d’information » est inscrit à deux reprises…Il n’y a pas eu de concertation…il n’était même pas au courant du transfert au 61 rue Violet….

Pourtant en juin 2010, une délibération au Conseil de Paris portait sur le sujet (DDATC 42). On y parle de comité de pilotage composé d’élus de Paris, de représentants d’associations mais aussi d’un représentant du Maire du XVème en la personne de sa première adjointe. Mais voilà, il est aussi écrit que cette dernière a quitté ce comité en novembre 2009, parce que… des propositions auraient été faites sans que la Mairie de Paris en tienne compte.

Il y a toujours deux attitudes possibles :

Soit, on continue à se battre, on rend les discussions publiques, on informe la population… Bref on se comporte comme une vraie opposition dynamique, persévérante et pugnace.

Soit, on déserte et on fait la politique de la chaise vide…

Et après, presque deux ans plus tard, comment s’étonner que le projet soit validé par la Mairie de Paris. S’indigner une fois que les débats sont clos est un peu tardif…

 

Nous n’assistons pas à une critique constructive mais observons de l’opposition systématique. Et alors, le résultat ne se fait pas attendre…. Au détriment des riverains.

Comme à Boucicaut…

Dominique Baud

 

 

24 mars 2011

Dernière minute… Info Patronage Laïc

 

Un projet de reconstruction est en cours.

Le quartier ne peut rester ni ignorant, ni indifférent à ce nouvel aménagement.

C’est pourquoi, nous tenons à vous faire part de la tenue d’une réunion d’information,

ce jeudi 24 mars,

à 18h30,

72 avenue Félix Faure, 75015 Paris

En présence des élus de Paris et de l’arrondissement

 

19 mars 2009

On dérape… On dérape…

Ce n’est pas la première fois que je le remarque, ni que je l’entends, mais aujourd’hui c’est écrit.

Les élus ne doivent pas monopoliser la parole, ni confondre une réunion de conseil de quartier avec une tribune politique.

En préambule, permettez-moi de rappeler qu’un conseil de quartier est un lieu d’information, de discussion, de proposition que la Mairie consulte et au cours duquel, les habitants demandent et donnent des informations, transmettent des avis, font des propositions. Ils peuvent aussi prendre des initiatives pour mieux vivre et améliorer la convivialité dans le quartier…

Ce n’est pas une tribune politique.

Ce n’est pas un conseil d’arrondissement bis, mais au cours duquel, en prime, les élus répondraient aux habitants qui ont alors le droit de prendre la parole.

Dans le XVème arrondissement, c’est la quinzaine des conseils de quartier. Et c’est ainsi que récemment, selon l’expression même d’un conseiller de quartier, une réunion s’est « achevée de façon houleuse ».

Un conseiller de quartier n’a pu s’exprimer sur un point pourtant inscrit à l’ordre du jour, alors même qu’un élu, a réquisitionné la parole, avec des propos extrêmement polémiques.

L’enregistrement audio visuel rendra compte de la réalité de ces échanges.

Si l’intervention des élus peut s’avérer utile et nécessaire, elle peut aussi s’avérer contre productive et faire fuir les habitants, las de ces querelles partisanes qui ne permettent l’amélioration de leurs préoccupations quotidiennes.

Dominique BAUD

Présidente de l’association CCBV