Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17 mars 2011

ZOOM sur Boucicaut

C’est le 8 mars dernier que notre conseil de Quartier s’est réuni sous sa composition actuelle pour la dernière fois. En effet son renouvellement est prévu pour mai prochain, date à laquelle les particuliers et les associations pourront présenter ou renouveler leurs candidatures.

Parler des projets en cours sur le site de Boucicaut m’est apparu indispensable dès le mois de novembre dernier. Il est dommage qu’il ait fallu plus de 3 mois pour en apprécier l’opportunité, voire même l’urgence !!!

La salle était comble. Je ne reviendrais pas sur les interventions de chacun, elles seront, je l’espère, publiées au plus vite sur le site de la Mairie du XVème. De nombreuses questions sur l’architecture, son évolution dans le temps, son intégration dans le quartier, sur les conditions de respect des règles de tenue de chantier, sur les délais…

Un projet contesté ayant été pourtant voté à l’unanimité… faute de mieux, parait-il !

L’association de sauvegarde des riverains de Boucicaut a expliqué son action auprès des autorités de la ville et de la Sempariseine, pour obtenir des aménagements au projet actuel, modifié sans concertation auprès du quartier, on pourrait même dire, à son insu. Cette association a aussi demandé des garanties quant aux questions encore en suspens.

Un participant s’est exprimé sur le fait que la concentration des pouvoirs est à l’hôtel de ville de Paris. Cela relève du statut de la ville de Paris, qu’aujourd’hui personne ne veut changer sauf l’opposition municipale en place.

Pourquoi le Maire de Paris, quel qu’il soit, se dépossèderait-il de son pouvoir alors même que le statut de la ville lui permet de décider même pour les arrondissements de couleur politique différente et même contre l’avis dudit arrondissement ?

 

Ayant eu la parole très tard et ne voulant pas rallonger les débats inutilement, je ne me suis exprimée que sur deux points me paraissant particulièrement importants.

J’ai salué l’action de l’association de sauvegarde des riverains de Boucicaut qui n’a reculé devant aucun effort pour obtenir des avancées pour le bien du quartier et de ses habitants. Elle a refusé de s’avouer vaincue et les faits lui ont donné raison.

J’ai demandé des précisions à la Sempariseine quant à la répartition des logements sociaux. Préalablement, et compte tenu des propos tenus en début de réunion, j’ai insisté sur le fait qu’il était important que chacun puisse s’exprimer sur les logements sociaux sans se voir opposer systématiquement, à une question ou à une constatation, un sentiment unique d’hostilité.

J’ai en effet précisé que personne ne pouvait être contre les logements sociaux, puisque de fait, et compte tenu des loyers pratiqués dans le privé, pas loin de 80% de la population parisienne pouvait prétendre à un logement dit « social ».

Mais, il y a plusieurs catégories de logements sociaux, et ce qui nous interpèle, c’est la concentration sur l’espace réduit qu’est notre quartier, desdits logements sociaux.

Si la Sempariseine et tous les acteurs de ce projet répondaient aux questions posées, par écrit et avec précision, les problèmes seraient moindres.

 

C’est ainsi que je leur ai demandé à ce que nous soit donné avec précision des réponses aux questions posées par les riverains, et s’agissant des logements sur le site de Boucicaut, de nous répondre sur le pourcentage de logements sur le site et celui des logements sociaux et de leur catégorie... Par ailleurs, j’ai demandé des précisions sur les loyers dits « maîtrisés » : leur montant et à qui ces appartements seraient destinés. Enfin, j’ai aussi réitéré la question de l’existence de logements accessibles à la propriété sur le site, à quel prix  et pour qui ?

 

Je publie en pièce jointe la réponse que m’a fait parvenir la Sempariseine.

 ZAC Boucicaut - Réponse de la SEMPARISEINE en date du 11 mars 2011.pdf

Vos commentaires, s’il y a, seront les bienvenus… pour avancer bien sûr.

 

Dominique Baud